Un constat, un programme
Cette conférence était animée par le chercheur Vincent Courboulay (La Rochelle Université) et la pédagogue Perrine Douhéret (DRANE de Lyon). On peut y entendre un rappel cruel de la dépense énergétique et environnementale liée à la production et au fonctionnement des dispositifs numériques (avec, par exemple, les 150000 litres d’eau nécessaires à la fabrication quotidienne de microprocesseurs pour un seul fabricant à Taïwan).
« Le numérique dessine ainsi un nouveau monde. C’est un monde avec de nouveaux dieux (GAFAM, BATX…), hyper-propriétaires monopolistiques des moyens matériels (comme le million de km de fibres optiques privatisées). C’est un monde avec de nouveaux gourous hyper-riches (comme Elon Musk), de nouvelles hyper-messes (les pratiques numériques communes massives), de nouvelles hyper-guerres (les cyberattaques incessantes). C’est un monde où l’intelligence artificielle contribue aussi à l’impact environnemental par l’incessant fonctionnement d’ordinateurs faisant tourner ses modèles. Le numérique (matériels et services) représente environ 4% des GES émis sur notre planète (ce qui équivaut à 3 fois la France dans ses impacts)… en augmentation constante. »
En réponse à ce constat est présentée une démarche éducative : le lancement du label « Numérique responsable en éducation ».
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